Les attentes de la jeunesse béninoise après 2011Article tiré du journal d'informations "24h au Bénin" (Edition du 31 août 2010, Auteur : Jean HOUESSOU)Les pouvoirs publics ont du mal à doter la jeunesse béninoise des ressources nécessaires pour son épanouissement.
Pour amener les dirigeants politiques du pays à bénéficier de leur soutien, les mouvements de jeunes ont pour la plupart, le même refrain, celui de la promotion de l’emploi.
Considérée comme le fer de lance du développement du pays, la jeunesse béninoise, aux dires de ses membres, ne font l’objet d’aucune attention particulière de la part des pouvoirs publics.
C’est du moins ce qui ressort des rapports annuels de mouvements de jeunes soucieux du mieux être de cette frange de la société. Pour les prochaines sollicitations, l’on se prépare au sein des cadres de réflexion des jeunes conscients de l’avenir du pays à élaborer des documents stratégiques à soumettre aux hommes politiques.
Pour l’instant, ils sont très nombreux déçus de la gestion des affaires publiques par le régime de Boni Yayi.
Aux dires de la couche juvénile, le régime du Changement s’est servi de la jeunesse pour parvenir à chaque fois à des fins électoralistes ou de la communication politique.
Les projets pour la promotion de la jeunesse ont été des moyens pour duper le peuple et user malencontreusement de sa confiance. Des sources concordantes, l’ensemble de la couche juvénile béninoise n’hésiterait pas à se mobiliser pour le triomphe de celui qui aura pour ambition première d’assurer une bonne éducation, et favoriser la création de la richesse par le biais de la promotion de l’emploi à grande échelle.
Sous le régime du Changement, le tableau est reluisant en matière de promotion et d’épanouissement de la jeunesse.
L’échec remarquable enregistré dans la lutte contre la corruption sous l’ère Boni Yayi obligerait la jeunesse à opter pour une nouvelle vision qui rassure en matière d’assainissement du cadre macroéconomique qui favoriserait les investissements privés. Autant de choses qui constitueront les exigences de la jeunesse à l’endroit de la classe politique.
En plus de tout ceci, il faudra ajouter la fin des dérives liberticides mais aussi celle de la division que la jeunesse voudrait obtenir dans un bref délai.
Le régime actuel semble ne pas être en mesure de remplir les conditions pouvant permettre de tenir compte en intégralité de ces exigences si elles s’avéraient.
L’opposition et surtout l’UN disposera donc de l’occasion rêvée pour ravir la vedette aux Cauris en ayant dans son camp la grande partie de la jeunesse béninoise.
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